Voici une sélection d’images-pistes obtenues après manipulations numériques de photographies prises en regardant certains films (instinctivement, amoureusement et sans arrêt-sur-image).
Ces expérimentations plastiques, à visées mémorielle et sensitive, constituent ici une étape transitoire et virtuelle avant l'impression sur différents supports (morceaux de papiers peints par exemple), les tentatives de re-transformation manuelle puis la mise en espace physique (peut-être définitivement intangible).
Ces expérimentations plastiques, à visées mémorielle et sensitive, constituent ici une étape transitoire et virtuelle avant l'impression sur différents supports (morceaux de papiers peints par exemple), les tentatives de re-transformation manuelle puis la mise en espace physique (peut-être définitivement intangible).
« Je n’aime pas ce mot — "finir". Quand une chose est finie, cela veut dire qu’elle est morte, n’est-ce pas ? Je crois en ce qui dure toujours. Je ne finis jamais une peinture — j’arrête simplement d’y travailler pendant un moment. J’aime la peinture parce que c’est quelque chose que je ne peux jamais mener à son terme. Parfois je peins un tableau, et puis je l’efface complètement. Parfois je travaille sur quinze ou vingt tableaux à la fois. Je le fais parce que j’en ai envie — parce que j’aime changer d’avis aussi souvent que je veux. Ce qu’il faut faire, c’est toujours être en train de commencer à peindre, ne jamais finir de peindre. »
Arshile Gorky
Ne jamais finir
Ne jamais laisser finir
